Résumé :
Une adolescente échappe à son vieux tuteur grâce à l’amour et à l’esprit d’un jeune et riche comte guidé par un barbier façonné à l’image de son créateur : auteur, voyageur, entrepreneur, libre et philosophe avant tout.
Empreinte de modernité, cette représentation d’un conflit de générations à l’issue duquel triomphent l’amour et la liberté est une raison suffisante pour lire Le Barbier de Séville, premier volet de la trilogie d’un auteur qui a choisi de se presser » de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer « . Mais lire la première comédie du père de Figaro, c’est aussi pénétrer dans l’univers de l’illusion comique dont Beaumarchais démonte pour nous les rouages, en faisant retentir à la fois la musique de la gaieté et la voix des Lumières dans une réflexion sur les inégalités sociales, la condition des femmes et le droit de l’individu au bonheur.