Résumé :
Najib Al-Ajib vient d’un bidonville à Casablanca, où il a vu mourir, alors petit garçon, sa maman puis son papa, un redoutable luron, à la suite d’une maladie mortelle. Orphelin à vingt ans, il décide de rallier la compagnie de Mogador que dirige de main de maître M. Saïd Frajate, grande figure du théâtre.
À sa première prestation internationale devant le public parisien, l’échec est total. Pire, la moitié des comédiens, quitte la compagnie, ouvrant ainsi la brèche à un bonimenteur sorti de nulle part pour faire une diabolique offre à la bande.
Au retour à Dar Beida, Najib Al-Ajib devient la coqueluche de la scène… aveuglé par les feux de la rampe, il cultive les mauvaises habitudes, collectionne les orgies. Il est alors catalogué activiste de la gauche radicale et injustement écroué à Derb Moulay Chérif, où il subit une torture atroce. Et comme on ne sort jamais indemne de pareille aventure, la profession est la première à le bouder après sa libération.