Résumé :
A quoi ça sert de savoir ? A décider. Parce que, quand on décide de quelque chose, c’est par rapport à ce qu’on sait déjà. Quand on ne sait pas, c’est le hasard ou les autres qui décident pour nous. Apprendre, c’est se donner les moyens d’être libre. Le plaisir d’apprendre Au début on sait… qu’on ne sait pas. Au fur et à mesure qu’on apprend, on progresse dans le savoir et la compréhension. C’est un plaisir d’apprendre, et de découvrir qu’on “y arrive”, qu’on sait, qu’on maîtrise. On a envie de partager ce savoir, de montrer qu’on sait. Savoir, c’est comprendre Quand on a vu la même chose se passer 100 fois, on s’y est habitué. On croit que c’est toujours comme ça. Pourtant on ne le sait pas. Savoir, c’est comprendre le mécanisme, c’est pouvoir expliquer pourquoi une chose survient. L’esprit critique Quand on est habitué à une chose ou à une idée, on ne la regarde plus vraiment, on ne se pose plus de questions, on “sait” qu’elle est comme ça. Pour avancer dans la connaissance, on a besoin de s’interroger, de douter, de faire fonctionner son esprit critique. Ce n’est pas critiquer tout ce que disent les autres, c’est faire des hypothèses et chercher à les vérifier en apportant des preuves. C’est l’esprit scientifique. L’envie de savoir L’inconnu attire, on est curieux, c’est passionnant de découvrir ! L’être humain cherche à en savoir toujours plus, et pour cela il accepte de ne pas se contenter de ce qu’il sait, de ne pas rester sur des certitudes, il accepte de remettre en doute ses connaissances. Mon “Goûter philo – Ce qu’on sait, ce qu’on ne sait pas” pour donner le goût d’apprendre, de se questionner, de s’entraîner à faire fonctionner son esprit critique et sa liberté !